biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
Philo
le 12/06/2013 17:51
Parce que LordYannick le vaut bien
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LordYannick

le 16/06/2013 0:33
Troisième possibilité: tu as conscience de tout, et à la limite, la dichotomie n'a plus vraiment d'importance à ce stade là.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
Pyrrhon
le 17/06/2013 12:58
Citation :
Citation :
Nommer c'est mettre à distance et créer la dissociation à l'origine de la conscience entre le sujet pensant et l'objet pensé, c'est l'acte fondateur de l'univers. Sans le miroir de la conscience rien n'existe.

Je suis pas tout à fait d'accord (mais il est tard et peut-être que d'autres personnes souhaitent se prononcer à ce sujet et l'approfondiront mieux que moi) ;-)

Pourrais tu, puisque personne d'autre n'a répondu, me dire ne quoi tu n'es pas d'accord?


Là où je suis en désaccord, c'est sur le "rien n'existe". Déjà, parce que c'est très anthropocentrique et du coup très "prétentieux" comme point de vue. Cela voudrait dire que le monde est la création de l'homme, de sa pensée. Je sais que ce n'est pas ce que tu veux dire.

Concrètement, il faut bien faire la distinction selon moi entre "nous n'appréhendons le monde que via notre perception de celui-ci" et "le monde n'existe que par notre perception de celui-ci". Ce n'est pas parce que tout passe par le prisme de notre conscience / raison / nos représentations / nos constructions mentales que le monde en tant que tel n'existe pas indépendamment de nous. Grosso modo, quand tu prends ce genre d'hypothèse constructiviste ("notre conscience construit nos perceptions, je n'ai pas accès au réel en tant que tel" : c'est ce que dit Kant avec la différence phénomène-noumène), tu as deux choix : soit tu dis que du coup, on n'a pas du tout d'accès au réel (relativisme, nihilisme), soit tu dis que "bon, ok, on n'a pas accès à la chose en soi, mais on peut quand même dire des choses qui se tiennent plus que d'autres", qui sont susceptibles d'être en adéquation avec les réalités.

Un des raisonnements correspond à celui que tu tiens toi-même : en postulant non seulement que le réel existe, mais aussi qu'il existe en dehors de nos perceptions (oui, j'ai tendance à croire que le cosmos se passe bien de mon esprit pour le penser pour exister) et que l'on peut tenir un discours plus ou moins cohérent à son propos (pari du pragmatisme), on est quand même confronté à un champ de possibilités beaucoup plus ouvert que si on pose que ce n'est QUE construction humaine.

L'argumentation de LordYannick est sympa aussi, au niveau logique. Cela ressemble à la démonstration de Descartes : l'idée de choses extérieures à nous ne peut provenir que de choses extérieures à nous.

Tu as aussi la célèbre expérience de pensée "Sommes nous des cerveaux dans une cuve?" de Putnam, qui conclut qu'il est auto-contradictoire d'affirmer que nous sommes des cerveaux dans une cuve. En effet, nous ne pouvons nous percevoir en tant que cerveau dans une cuve (c'est-à-dire entités qui ne peuvent percevoir le réel extérieur), parce que justement cela supposerait que nous puissions percevoir le réel et non seulement des images de celui-ci.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 17/06/2013 14:31
Sinon y a aussi des pistes de réponse possibles dans la querelle des universaux : elles traitent du rapport entre nos concepts et les réalités du monde, les choses. Plusieurs directions sont possibles.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
Pyrrhon Moro and co :)
le 19/06/2013 17:47
@Pyrrhon, t'en penses quoi? Ca t'inspire ou pas?

@Morosophe : y a des gens qui ont partagé ton article suite à mon partage ^^

A part ça, l'an prochain je donne un cours en "Philo et éthique de la communication" (pas moi qui ai choisi le nom ^^). Y en a que ça inspire? Qu'est-ce qui vous intéresserait dans un cours avec un tel intitulé? Quelles questions vous viendraient?

tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 19/06/2013 18:22
Ma première question c'est comment comprendre l'intitulé:
Est ce qu'on peut le comprendre comme l'éthique de la communication appliqué à la philosophie?

Est ce que l'éthique de la communication veut dire, exprimer la vérité (ne pas dissimuler, omettre, ou transformer volontairement des faits par exemple). Et donc l'absence d'éthique c'est le mensonge, la manipulation.

L'éthique rend elle les intentions transparente? Et donc l'éthique permet un dialogue de confiance et constructif.

L’éthique consiste elle à ce qu'un message soit transmis et compris comme il se doit et a qui il se doit par sont transmetteur?
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 19/06/2013 19:17
C'est une des pistes que j'envisage, ouip.

Peut-être aussi est-ce le fait d'interroger la communication avec l'aide de la philo "et" de l'éthique. Pour moi le terme "et éthique" est redondant puisque comme il a été remarqué, l'éthique est une partie de la philo. Et là, il me faut effectivement me positionner : on peut énoncer des préceptes déontologiques ("faut faire ceci ou ça en com") ou bien interroger les présupposés, les fondements, le sens, les valeurs, les enjeux qu'il y a derrière...

La communication quant à elle peut être prise au sens génériques, mais aussi en plusieurs sens spécifiques : communication comme langue / langage, communication comme transfert de connaissances (dont pédagogie, vulgarisation, etc.), communication médiatique (obligé d'y passer), etc.

Dans ce que tu dis, y a plusieurs réflexions que je compte aborder (en 30 h y a moyen) ^^
Pyrrhon

Drakôn
le 19/06/2013 20:20
Citation :
@Pyrrhon, t'en penses quoi? Ca t'inspire ou pas?


Si mais je suis en pleine réflexion/documentation, de plus j'ai peu de temps.
Je reviens sur m'exprimer sur ce topic dans les jours qui viennent.

Et merci pour ta réponse.
zefreidz
Brûle fils de pute, brûuuule

Légende
moi
le 19/06/2013 22:14
Je n'ai qu'une philosophie
Être accepté comme je suis
Avec mes forme et rondeurs
Ça sert à réchauffer les coeurs
SexyPanda
Mlle Pandy <3
hanlala zefreid
le 20/06/2013 19:58
Dégoûté de pas l'avoir trouvé avant toi celle-ci. Excellente blague !

Vraiment tip top. J'approuve, je valide. Official, d'la be-bom le truc.

Nan vraiment, j'aime bien.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 20/06/2013 22:29
Nan mais Amel Bent c'est dépassé depuis Nabilla... Mais bon je comprends qu'il y ait encore beaucoup d'adeptes

Légende
le 21/06/2013 1:40
zefreidz :)
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 21/06/2013 15:25
Big> autre aspect de l’éthique de la communication: La résilience des sujets qui reçoivent des informations en contradiction avec leur "endoctrinement". Pour moi c'est clairement un défaut d'éthique, les gens incapables de dépasser leur préjugé, en continuant à faire l'autruche, se lavant les mains d'une vérité démontrée. Cet aspect de la communication est dans l'ordre de l'actif qui transmet au passif, car l'information telle qu'elle est sollicitée(défaut majeur)implique une autorité active qui dispensent l'information, et des sujets passifs qui absorbent l'information. Sauf que la communication doit rester interactive, c'est un échange, et le peuple doit manifester sa réprobation ou sa compréhension.

Je prends un exemple simple, le false flag de boston, je sais pas si vous êtes tous au courant, mais il s'agirait d'une mise en scène pour faire peur aux américains et les déposséder de leurs armes. Comme d'habitude les média communiquent une version officielle qui est très vite contrecarrée par une version populaire avec preuve vidéo à l'appui (interactivité par un petit groupe, la masse reste passive).
L'éthique ici serait que le sujet (ici TOUT les américains, mais le monde entiers aussi est concernée) prennent en compte la version populaire et la compare à la version officielle. C'est ce que j'appel faire un travail éthique de compréhension et ensuite faire son devoir éthique de relais de l'info.
De ce fait l'éthique se manifestera toujours dans la communication, ici elle est effectué par un groupe qui, certainement, se méfiait de l'éthique des médias. Et leur devoir, a été de vérifier la véracité des informations communiquées. L'éthique se fait donc dans les deux sens, celui qui transmet une info, et celui qui la reçoit.

Mais c'est tout de même étrange que la grande majorité soit aussi crédule et/ou docile.
L’éthique au final ne toucherait elle qu'une minorité d'entre nous?
LordYannick

Bof, le conspirationnisme
le 21/06/2013 15:48
Est-ce qu'on pourrait éviter les discussions conspirationnistes, s'il-vous-plait? Ce n'est absolument pas un problème de communication mais un problème de confiance:
"Le gouvernement et les médias ne sont pas dignes de confiance, ils me mentent."

Il ne peut y avoir de discussion sur ce sujet: ceux qui considèrent qu'il y a mensonge du gouvernement et des médias, qui considèrent toute information qui va contre leur pensée comme étant un mensonge, et apporteront des éléments dont ils tireront des conclusions qui ne sont pas forcément adéquates, et ceux qui considèrent qu'il n'y a pas mensonge (dont je fais partie) et classeront de base les théories en face comme étant fumeuses, et partiront du principe que les arguments en face n'ont aucun sens/aucune valeur.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 21/06/2013 17:02
:)

Ce sont des débats intéressants. J'ai beaucoup réfléchi à la confiance / méfiance accordée aux médias (pub).

Alors, je suis d'accord avec tatanka sur un point et en désaccord avec une partie de l'intervention de LordYannick par la même occasion, dans une certaine mesure. Concrètement, tatanka relève un travail d'investigation citoyenne, qui correspond au fond à ce qu'on pourrait appeler le "fact checking" journalistique. En réalité, les citoyens font ici un travail... qui devrait être effectué par les médias, c'est-à-dire celui de vérifier les faits diffusés. C'est la fonction d'"émancipation" du citoyen par rapport au pouvoir en place. Là où le média incarnait un contre-pouvoir, il est aujourd'hui un "quatrième pouvoir" et nécessite par conséquent d'être contrebalancé par un autre contre-pouvoir (ici l'esprit critique citoyen). Et ça, je pense qu'il n'y a pas besoin d'être conspirationniste pour le faire. Je crois que c'est une bonne chose.

Ensuite, et là je rejoins LordYannick, il est hâtif de considérer que les médias ne sont jamais dignes de confiance. Comme dans les médias, justement, "on" ne parle en général que des crises, que de ce qui se passe mal.

Ce que l'on constate, c'est que la critique adressée aux médias n'est pas toujours logique ou rationnelle. De nombreux complotistes ont le fâcheux travers de procéder à un rejet en bloc certaines thèses, mais pas seulement sur base de critères rationnels, sur des faits et des preuves. Eux-mêmes proposent parfois des théories manquant de preuves, bancales. Ils font alors ce qu'ils reprochent aux médias. Par rapport aux faits de Boston, un ami a rédigé un article très complet.

Maintenant, LordYannick, on ne peut pas non plus discréditer totalement toute théorie complotiste. S'ils n'ont pour la plupart pas apporté suffisamment de preuves pour qu'elles soient les plus vraisemblables, certaines n'ont pas non plus été réfutées. Celui qui affirme a la charge de la preuve : si j'affirme que Dieu existe, c'est à moi de le prouver. Si tu me dis qu'il n'existe pas, c'est à toi de le prouver. En ce qui me concerne en tout cas, je ne dispose pas de suffisamment d'informations pour juger de la vérité ou non des thèses complotistes, tout comme je ne peux pas prouver l'inexistence de Dieu. Je laisse par contre à ceux qui y croient le soin de me convaincre.
Tout ce que je peux dire par rapport aux théories du complot, c'est qu'au vu de ce que je connais, certaines interprétations sont plus plausibles / vraisemblables que d'autres. Le "zététicien" Henri Broch dira que "plus une thèse est extraordinaire, plus elle nécessite de preuves extraordinaires". Dit autrement, si j'affirme que j'ai été enlevé par des extraterrestres, j'ai intérêt à étayer cette affirmation de nombreux faits probants. Si j'affirme un fait anodin, un témoignage suffira peut-être.

Il y a enfin la question d'une "éthique" personnelle au sens d'une attitude de remise en question, d'écoute et d'ouverture ; une sorte de "coopération" dans le dialogue. On en a déjà parlé précédemment et pour moi, tatanka soulève un positionnement qui me parle à ce niveau. Un travail d'analyse rationnel des médias et de la communication peut être fait, en passant par des remises en doute et des engagements, mais bon...
Il s'agit souvent plus d'une critique sociale et affective, comme certains critiquent la téléréalité simplement pour se faire valoir comme l'élite et non en se posant des vraies questions...
LordYannick

le 21/06/2013 17:19
La raison pour laquelle j'essaie de couper court aux discussions du genre sont la tendance de chaque camp à se conforter dans ses positions à cause d'un regard biaisé sur les évènements. On en vient à une non-communication (qui est un sujet intéressant en soi) entre les interlocuteurs. Je ne vais pas donner ici raison à l'un ou à l'autre, dans la mesure où je suis certainement moi-même biaisé.

Je rajouterai que les théories conspirationnistes, bien que fortement relayées par le public, ne lui sont pas nécessairement dues: il y a aussi une forme de média alternative qui vise un public réceptif à cette version de l'information.
Presque-rien, Je ne sais quoi

Légende
le 21/06/2013 19:30
prends contact avec thomas berns, le titulaire du cours d'éthique de l'information et de la communication de l'ULB
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 21/06/2013 22:25
En fait l'idée c'était surtout de discuter, de voir ce qui intéressait les gens... J'ai quand même bien l'une ou l'autre idée de ce dont va causer le cours ^^ (à l'Ihecs, pour info)... Mais je connaissais pas, merci, je garde le tuyau! Il est "abordable" comme type?
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 22/06/2013 0:04
LordYannick>

J'ai choisi le complot à titre comparatif pour étayer ce que je voulais dire.
Mais la religion soulevée par big est tout aussi pertinente pour illustrer ce phénomène que j'appel " communication actif>passif " et que je dénonce.

Mais attention, tout comme tu as soulevé le fait que la presse n'est pas forcément mauvaise, il en va de même pour tout organe qui communique. Je n'accuse pas la presse de malveillance, je note juste que les supports de la presse, tv ou écrite, laissent peux de place à la véritable communication qui se doit d’être interactive, et donc de pouvoir récuser ou valider l'information.

Je pense que la presse doit être une presse citoyenne, et pas professionnelle, car l'origine de l'argent, lorsqu'elle vient d'un groupe, ou d'une personne, fini toujours par influencer la neutralité, et l'objectivité.

J'aimerais bien débattre sur l'argent plus tard, après qu'on ai apporté certaines idées de débats sur la communication pour big.
biglucibe2
Namur, Belgique

Légende
le 22/06/2013 17:20
La question de l'argent c'est intéressant aussi ouep :-)
Le prob si on veut une presse totalement "neutre" qui ne subirait aucune pression niveau argent, c'est qu'au niveau financement, ça devient chaud. On l'a vu par exemple avec OWNI : après quelques années et malgré un lectorat fidèle, ils ont du déclarer faillite. D'autres, comme Le Point, on du être rachetés. Et quand tu vois Atlantico ou d'autres, là on est parfois carrément dans des tribunes partisanes, non dans de l'info... Une info "neutre" de qualité sans moyens pour l'assurer, je sais pas si c'est viable.
Pour limiter les pressions lobbyistes, certains défendent le financement d'Etat (le service public quoi - cf. mon entretien le directeur de TeleBruxelles)... Pour ce type de personnes, ce qui se passe actuellement en Europe (avec la télé grecque, Telemadrid, mais on pourrait étendre grosso modo à toute la politique Barroso), c'est super alarmant. J'ai vu récemment un manifeste qui devrait te plaire à mon avis tatanka, et qui a l'air vachement bien foutu à première vue.
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 22/06/2013 21:25
J'ai parcouru l'article, et je suis pas convaincu par ça:

Citation :
La principale aide indirecte, la TVA à taux réduit de 2,10% pour la presse papier, est efficace car elle permet de réduire le prix des journaux et donc de faciliter l’acte d’achat par les lecteurs. Elle est équitable, car elle s’applique, sans distinction, à tous les éditeurs.

Son coût est relativement faible et parfaitement prévisible. Il est évalué par la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) à 195 millions d’euros par an, un montant représentant environ la moitié des aides directes du ministère de la Culture.


L'idée de la TVA n'est pas mauvaise en soit, mais ça se repose sur la consommation encore une fois, et qui dit consommation dit "séduction" pour vendre, et donc un traitement tronqué de l'information en faveur de l'attrait qu'elle peut provoquer chez la majorité.

Moi j'irais plus loin, mutualisation du service de presse pour le rendre totalement indépendant. En gros appliquer le régime des retraites, et de la couverture maladie via les cotisations généralisé. Du coup les journalistes n'en n'ont rien à faire de vendre de l'info, puisqu'ils sont payer quoi qu'il arrive, et eux même vont produire de la valeur économique par leur action économique sur la société (ils vont générer du dynamisme économique par leur travaux d'investigation, et donc solliciter d'autres acteurs sociaux qui vont à leur tour générer de la valeur économique, etc).

Quand je souhaite parler de l'argent, j'entend d'abord lui réattribuer sa véritable signification, c'est à dire la transformation en monnaie de la valeur des travaux produits à l'échelle nationale par les humains dans le but de faciliter les échanges de bien et service (fonction émancipatrice). Rien à voir avec le capitalisme qui dit que l'argent porte une valeur définie par un capital lui même mis en valeur par des travailleurs qui gonflent le capital. Ce capital sert à nourrir des actionnaires qui sont "propriétaire de ce capital" (ça sous entend propriétaire indirectement de la valeur produite par des travailleurs, c'est quoi le délire?). En effet le capital étant une somme virtuelle de monnaie, il ne repose que sur la spéculation de la valeur que produisent les humains qui travaille (fonction asservissante) et qui spolie obligatoirement cette valeur en attribuant une partie de la valeur produite par les travailleurs au capital, cette valeur venant gonfler une hypothétique valeur monnayable, mais tout ceci est virtuelle !!!! (une pure hérésie économique).
L'argent n'est pas statique, l'argent circule, de ce fait, la propriété de monnaie virtuelle engendre un paradoxe qui coûte aux travailleurs la valeur économique qu'ils produisent juste pour maintenir l'illusion. C'est tellement vrai que si on décide tous de retirer nos sous de la banque, la baudruche se dégonfle, la réalité s'impose alors à la virtualité.
Le but est claire, le propriétaire du capital, en réalité est propriétaire de la valeur que produisent les travailleurs, donc une main mise sur la production de la valeur qui rappel le maître et l'esclave. Depuis qu'on sait réfléchir, on a compris grâce à Molière que c'est le valet qui nourrie le maître, les esclaves produisent la richesse, et une minorité de parasites profite et vit sur le travail d'autrui. Ce chantage qui raconte que c'est nos maîtres qui engendre de la valeur économique et donc du travail n'est que pure fiction pour mieux nous conditionner dans nos rôles de mules. Et l'argent a été dévoyé et pervertie à un point qu'on en devienne dépendant, alors qu'à la base c'était pour faciliter nos échanges, et pour cela on se devait d'attribuer une valeur économique à tout nos travaux. Le capitalisme à arnaqué la monnaie en rendant la monnaie monnayable, en gros tu achètes de l'argent aujourd'hui pour le revendre plus cher dans le futur ???? (principe des actions). Mais qu'est ce que tu as produit?????? Tu as juste parasité le travail d'autrui.
Vous allez me dire, oui mais faut investir? Oui, mais il y a un moyen plus sains et propre, ça s'appel la mutualisation comme ce que j'ai évoqué pour la presse. Au lieu de payer de façon occulte des actionnaires, qui vont certes investir, mais garder une partie pour eux juste parce qu'ils avaient de l'argent, ils n'ont rien produit, on va tout simplement mutualiser cet argent (on sait comment le calculé), et l'associé à une caisse de cotisation, tout comme pour les hôpitaux, et les retraites, et investir ainsi là ou ON VEUT, pas là ou les actionnaires décident de le faire, pour répéter en boucle leur modèle pervers qui sucent la valeur économique qu'ils ne produisent JAMAIS.

Désolé, j'ai dérapé :/
Je voulais juste expliquer comment je voyais l'argent de façon pragmatique, et comment il est aux yeux du capitalisme. !d'un coté c'est un outil émancipateur, pour faciliter les échanges, de l'autre c'est un outils d'asservissement par le besoin, l'argent est un besoin, alors que le besoin est le travail (avec du sens, pas le travail imposé par le besoin d'argent justement).
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